Le développement est un pilier permettant de se faire une place confortable dans le concert des Nations. De ce fait, chaque État s’appuie sur ses atouts afin de se développer. Pour ne pas être à la traîne, les pays africains en voie de développement, à l’instar du Bénin, se doivent par exemple de valoriser leur agriculture. La valorisation de ce secteur d’activité ne peut être effective sans l’implication des jeunes. Une évidence que tentera de mettre en lumière cet article qui se veut être un éveil de conscience pour les esprits dormants.
Qu’est-ce que l’agriculture ?
Si les géographes la définissent comme une activité axée sur l’exploitation de l’environnement faite par une société, le dictionnaire français Larousse a une autre approche du vocable. Il l’assimile à l’ensemble des travaux effectués au sol avec pour finalité la production végétale ou animale destinée généralement à l’alimentation.
Le défaut d’unanimité autour de la clarification conceptuelle va demeurer en l’état en attendant l’approche officielle de la FAO, institution spécialisée des Nations Unies dans le domaine de l’agriculture et de l’alimentation.
L’agriculture : la thérapie contre la pauvreté et la précarité alimentaire
Il est indéniable que l’un des maux qui ruinent les pays africains en voie de développement reste et demeure la pauvreté ambiante et la précarité alimentaire. Un mal qui n’est pourtant pas impossible à éradiquer si l’on se réfère à l’agriculture. Ce secteur d’activité contribue à la montée exponentielle de la croissance économique à travers le monde. Selon les données statistiques de la Banque Mondiale, l’agriculture représente en 2018, 4% du Produit Intérieur Brut au plan mondial.
Loin de ces données statistiques, il faut souligner que l’agriculture, si elle est bien pratiquée, pèse de tout son poids dans l’amélioration des revenus des populations les plus démunies. Cette efficacité agricole doit d’ailleurs faire école dans d’autres secteurs d’activité.
L’agriculture : un moyen pour les jeunes d’entreprendre
En Afrique, une mentalité rétrograde maintient les États dans le retard de l’éclosion. Elle consiste à attendre tout de la part des Gouvernants. Ce constat est beaucoup plus perceptible dans le rang de la couche juvénile. S’il est vrai qu’il est du devoir régalien des États de favoriser les conditions d’employabilité, l’objectivité et le bon sens voudraient qu’on reconnaisse la réussite compliquée de cette mission. Dans le cas d’espèce, il va falloir aider les décideurs politiques à gérer au mieux l’éternel problème du chômage des jeunes.
Néanmoins, des obstacles subsistent tout de même.
Les difficultés liées au décollage du secteur agricole
Bien qu’il soit un levier de développement, l’agriculture peine à être bénéfique aux Béninois. Plusieurs raisons justifient cet amer constat :
- La subsistance de l’agriculture traditionnelle ;
- L’aspect coûteux de l’agriculture modernisée ;
- La politique d’accompagnement peu solide.
Ces difficultés classiques s’ajoutent au fameux changement climatique qui freine également l’élan de l’agriculture. Entre pluviométrie irrégulière, sécheresse précoce et risque d’inondation, les agriculteurs en font les frais.
Face à ce tableau nul doute sombre, il est important de proposer des portes de sortie.
Des pistes de solutions pour une agriculture plus résiliente et productive
Pour faire renaître l’agriculture de ses cendres, les autorités à divers niveaux en charge du secteur doivent prioriser les réformes en droite ligne avec l’amélioration dudit secteur. Laquelle amélioration passe par le renforcement des mesures d’accompagnement à l’intention des jeunes agriculteurs. Il convient également de revoir le mode d’enseignement des lycées et centres de formation professionnelle en faisant la part belle à la pratique.
CAP SMILE, association militante pour le plein épanouissement des enfants et des jeunes en difficulté s’inscrit dans une dynamique d’orientation des jeunes déscolarisés vers le secteur agricole en parrainant leur intégration dans les centres de formation professionnelle partenaires. La finalité de ce noble projet en cours de réalisation et dont les modalités de participation seront dévoilées sous peu, est de rendre indépendant lesdits jeunes ayant malheureusement déserté les lieux d’éducation et de les empêcher de se noyer dans la masse profonde des désœuvrés.
Dans les tous prochains jours nous vous dévoilerons les grands axes de ce projet ainsi que nos différentes actions sur le terrain en lien avec nos différents partenaires.
Vous pouvez soutenir CAP SMILE en faisant des dons à travers notre espace sécurisé.
Ensemble offrons le « SMILE » aux jeunes déscolarisés en les orientant vers l’agriculture; ce secteur d’activité gage d’autonomie et d’indépendance financière.