Le thème « ENVIRONNEMENT » cristallise les attentions depuis l’alerte du réchauffement climatique. Les diverses opinions accordent leur violon sur l’urgence de la protection environnementale. Le présent article s’inscrit de même dans cette logique. À l’initiative de fédérer toutes les énergies, il exhorte les décideurs à associer les enfants et adolescents à la cause de la protection environnementale. Une exhortation à l’allure d’un plaidoyer.
Le système éducatif
En dehors de la maison, l’école est une deuxième famille et un lieu d’éducation pour chaque enfant ou adolescent. C’est dans ce lieu du savoir que l’intelligence de l’enfant ou de l’adolescent est bien façonnée. L’école lui inculque les bonnes manières, le savoir-vivre ainsi que le respect de la nature. Cependant, les questions liées à la protection de l’environnement peinent à occuper une proportion importante dans les systèmes éducatifs de chaque pays. Même si l’instauration de la matière est un pas de géant, elle a fini par montrer ses limites. L’urgence est de revoir toute la machine du système éducatif afin d’instituer plusieurs matières incitatives à la problématique en débat.
Les actions concrètes à mener
Apprendre aux enfants et aux adolescents les méandres de la protection environnementale dans les écoles est une initiative à saluer à juste titre. Mais ceci ne saurait servir de motif valable pour dormir sur nos lauriers. Pour plus d’impact et d’efficacité dans la lutte, il est temps de concilier actes et paroles.
Pour ce faire, il est impérieux d’initier des journées de salubrité à l’intention des enfants et adolescents. Inciter la relève la demain à nettoyer leur cadre de vie. Le pli doit d’ailleurs être donné au sein du cercle familial. Si les parents arrivent à gagner ce pari, l’exhortation des enfants et des adolescents à l’assainissement des lieux et places publics ne sera qu’une affaire de facilité. Cependant, le chantier de la protection de l’environnement ne s’achève pas à l’assainissement de son cadre de vie.
L’utilisation des plastiques non-biodégradables est aussi un défi à relever. Ce défi revient à faire comprendre aux enfants de même qu’aux adolescents la dangerosité liée à l’usage de ces plastiques. Encore appelés sachets plastiques, les plastiques non-biodégradables sont les emballages qui servent de contenant pour les besoins d’achat.
Les données statistiques de Greenberry révèlent que l’utilisation des sachets plastiques oscille entre 500 et 1000 chaque année de par le monde. En appui, l’Association anglo-saxonne « Reuse it » estime pour sa part que la planète « consomme un million de sacs de caisse par minute », soit 500 milliards de sachets en moyenne par an. Des chiffres alarmants qui poussent la curiosité à imaginer le supplice de l’environnement et par ricochet de la santé humaine à l’épreuve des sachets plastiques.
La pureté de l’air à rude épreuve
Le caractère encombrant des sachets plastiques conduisent certains utilisateurs à procéder à leur incinération après usage. C’est une solution que ceux qui se sont appropriés ne mesurent certainement pas son impact néfaste sur l’atmosphère. C’est le moment propice de signaler que la fumée qui se dégage de l’emballage brûlé n’est rien d’autre que du gaz carbonique et de la vapeur d’eau. Le monoxyde de carbone est aussi l’autre gaz qui s’échappe dans la nature à chaque soulèvement des fumées.
L’image environnementale ternie
L’incinération des sachets plastiques semble être le dernier recours. Jeter lesdits sachets est le premier réflexe qui vient à la tête lorsqu’on veut s’en débarrasser. Si le côté incivique d’un tel acte n’est plus à rappeler, il est cependant judicieux de démontrer en quoi l’image de l’environnement est sacrifiée. Une fois jetés dans la nature, les sachets plastiques sont livrés à eux-mêmes. Ils sont par la suite menés en aventure par le soutien du vent. Celui-ci se charge de les transporter vers des endroits très peu recommandables voire inappropriés tels que :
- Les plages ;
- Le périmètre des rivières ;
- Les artères des villes ;
- Etc.
Et le constat est bien perceptible. Ces quelques lieux sus-cités subissent le diktat de ces matières plastiques qui les colonisent.
La pénurie d’eau
C’est une conséquence qui reste ignorée du grand public. Les sachets que nous utilisons justifient parfois le manque d’eau. Même s’il serait insensé de lui faire endosser la totalité de la responsabilité, il faut néanmoins avouer que les emballages retardent la satisfaction totale du besoin en eau dans certains endroits du monde. La raison, elle est toute simple. Les sachets abandonnés dans la nature trouvent refuge à l’intérieur des sables. Un refuge qui constitue pour l’eau un obstacle dans son processus d’infiltration dans le sol. Les nappes phréatiques se retrouvent du coup non atteintes. Conséquence : les forages ne sont pas approvisionnés.
La santé de l’homme
L’homme vit au quotidien dans un environnement. La pollution de celui-ci est en droit de bouleverser sa santé. Outre les difficultés préalablement énumérées, les sachets plastiques font contracter à ceux qui l’utilisent des pathologies redoutables à l’instar des maladies cardiovasculaires, le cancer avec ses multiples facettes et les malformations congénitales. Les maladies diarrhéiques de même que les intoxications alimentaires sont des accessoires qui suivent le principal.
L’utilité d’impliquer les plus jeunes dans la protection de l’environnement
La nécessité d’investir les enfants et adolescents dans la mission de la protection environnementale se justifie par des motivations qui renvoient à la défense des droits environnementaux. L’implication des enfants et adolescents dans la protection de l’environnement a pour finalité de faire de cette cible un défenseur aguerri. En plus de leur statut de bénéficiaire, cette alternative fera de ladite cible des acteurs de premier rang.
À titre illustratif, les mémoires plus fraîches se rappellent de l’année 2019. L’année au cours de laquelle une dizaine d’enfants issus de divers horizons ont fait entendre leur voix aux Nations Unies. Le Comité des droits de l’enfant de l’institution bâtie sur les entrailles de la Société Des Nations avait reçu leur plainte. Ladite plainte était motivée par l’inertie dont faisaient preuve l’Allemagne, la France, le Brésil, l’Argentine et la Turquie dans la crise environnementale qui secoue le monde entier.
Les recommandations
Nous proposons ici, quelques recommandations afin de susciter plus d’intérêts aux yeux des enfants et adolescents à propos de leur implication à la problématique relative à l’environnement :
- Sensibiliser les enfants et adolescents sur leur nécessité à s’intéresser aux enjeux environnementaux ;
- Encourager et accompagner les enfants et adolescents défenseurs engagés des droits environnementaux ;
- Instituer sous une périodicité régulière la campagne « J’assainis mon cadre de vie »
Au demeurant, la protection de l’environnement est une urgence mondiale. La grosse erreur serait d’aller en rang dispersé ou d’adopter une politique non-inclusive pour y faire face. C’est pourquoi CAP SMILE plaide pour l’implication des enfants et adolescents dans la protection environnementale. Le choix particulier porté sur cette cible de la société n’est pas anodin encore moins un hasard quand on sait que la cause des enfants et adolescents fonde la raison d’être de CAP SMILE.
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Ensemble offrons le « SMILE » à toute l’humanité par l’entremise de ce plaidoyer.