Le droit à l’éducation est un droit fondamental pour l’être humain en l’occurrence les enfants sans discrimination aucune. Des efforts se font par les gouvernants du monde entier pour le maintien des enfants à l’école nonobstant des goulots d’étranglement.
A travers différentes statistiques, l’on s’aperçoit du chemin très long et parsemé d’embûches à parcourir pour se rapprocher du défi à relever.
Les chiffres de l’UNICEF basés sur les données des enquêtes auprès des ménages et de la Banque Mondiale révèlent que 44 % des filles et 34 % des garçons (de 10 à 19 ans) des familles, les plus pauvres ne sont jamais allés à l’école ou ont abandonné leurs études avant d’avoir achevé l’enseignement primaire.
La paupérisation est pointée d’un doigt accusateur.
Pendant ce temps, l’état des lieux en Afrique est lui aussi loin de rassurer. En effet, les données statistiques de l’Institut des Statistiques de l’UNESCO renseignent que dans les coins réculés de l’Afrique subsaharienne, les enfants âgés d’environ 6 à 11 ans sont beaucoup plus orientés vers les travaux forcés que les lieux d’éducation.
Selon la même source, près de 60 % des jeunes âgés d’environ 15 à 17 ans remplissent les ateliers d’apprentissage.
Au Bénin, malgré les avancées significatives amorcées depuis 2006, le système éducatif reste fortement marqué par des inégalités d’accès et de maintien à l’école.
Le sexe, la zone géographique, le niveau social, ou d’autres facteurs de vulnérabilité comme le handicap éteignent la lumière de l’envie de l’école des âmes innocentes.
Ces inégalités sont légions dans les zones rurales et pauvres, telles que le département de l’Atacora au nord-ouest du pays, où, en 2012-2013, 45 % des filles et 53 % des garçons allaient à l’école.
Ces constats peu reluisants font le lit à la montée du taux d’analphabétisme si on n’y prend garde. Il urge donc de tirer la sonnette d’alarme.
L’Association CAP SMILE sonne à cet effet la mobilisation de masse pour le maintien et le suivi des enfants à l’école. Elle encourage le Gouvernement béninois dans sa réforme de cantine scolaire et s’inscrit dans la logique « École pour tous ! « .
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Ensemble offrons le SMILE aux enfants en difficulté !